GLICLAZIDE VIATRIS 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée, boîte de 30
Dernière révision : 13/03/2025
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 2,92 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 2,92 €
Laboratoire exploitant : VIATRIS SANTE
GLICLAZIDE VIATRIS est indiqué en cas de diabète non insulinodépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque le régime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.
- Hypersensibilité à la substance active, aux autres sulfonylurées et sulfamides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients.
- Diabète de type 1.
- Pré-coma et coma diabétiques, acido-cétose diabétique.
- Insuffisance rénale ou hépatique sévères : dans ces situations, il est recommandé de recourir à l'insuline.
- Traitement par le miconazole (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
- Allaitement (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Hypoglycémie
Ce traitement ne doit être prescrit que si le patient est susceptible de s'alimenter régulièrement (y compris le petit déjeuner). Il est important d'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risque d'hypoglycémie étant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentation insuffisante ou pauvre en hydrates de carbone. L'hypoglycémie peut survenir plus particulièrement en période de régime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, après l'ingestion d'alcool, ou en cas d'administration d'une association d'agents hypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après l'administration de sulfamides hypoglycémiants (voir rubrique Effets indésirables). Certains épisodes peuvent être sévères et prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire et l'administration de glucose doit être éventuellement poursuivie sur plusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'une information adéquate des patients sont nécessaires pour diminuer le risque d'épisodes hypoglycémiques.
Facteurs majorant le risque d'hypoglycémie :
- refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez les sujets âgés)
- malnutrition, horaires des repas irréguliers, repas omis, période de jeûne ou de modifications du régime alimentaire
- déséquilibre entre l'activité physique et l'apport en hydrates de carbone
- insuffisance rénale
- insuffisance hépatique sévère
- surdosage en GLICLAZIDE VIATRIS
- certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisance hypophysaire et insuffisance surrénalienne
- administration concomitante de certains autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions)
Insuffisance rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent être modifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale sévère. Les épisodes hypoglycémiques pouvant être prolongés chez ces patients, une prise en charge appropriée doit être mise en place.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique Effets indésirables), son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé de l'importance du respect des recommandations diététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et du contrôle régulier de sa glycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oral peut être modifié en cas de survenue des événements suivants : préparations à base de Millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions), fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tous les antidiabétiques oraux, y compris le gliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients : cela peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de la réponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour le distinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace en traitement de première intention. Avant de classer un patient parmi les échecs secondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suivi du régime alimentaire.
Dysglycémie
Des perturbations de la glycémie, dont hypoglycémie et hyperglycémie, ont été rapportées chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par fluoroquinolones, en particulier chez les patients âgés. Ainsi, un suivi attentif de la glycémie est recommandé chez tous les patients recevant simultanément du gliclazide et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) est recommandé pour évaluer le contrôle glycémique. L'autosurveillance de la glycémie peut également être utile.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptibles d'entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazide appartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez les patients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classe thérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
Patients porphyriques :
Des cas de porphyrie aiguë ont été décrits avec d'autres médicaments de la classe des sulfonylurées chez les patients atteints de porphyrie.
Grossesse
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation du gliclazide pendant la grossesse (voir rubrique Fertilité, grossesse et allaitement).
Sur la base de l'expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirables suivants ont été rapportés.
L'effet indésirable le plus fréquent avec le gliclazide est l'hypoglycémie.
Comme avec les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement par GLICLAZIDE VIATRIS peut entraîner une hypoglycémie en cas d'horaires des repas irréguliers et notamment si un repas est sauté. Les symptômes possibles d'hypoglycémie sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, difficultés de concentration, baisse de la vigilance et diminution des réactions, dépression, confusion, troubles de la vision ou de l'élocution, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation d'impuissance, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence et perte de connaissance, pouvant entraîner un coma et une issue fatale.
Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent également être observés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angor et arythmies cardiaques.
Les symptômes disparaissent généralement après l'ingestion d'hydrates de carbone (sucres). Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet. L'expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre que les épisodes hypoglycémiques peuvent récidiver malgré des mesures initialement efficaces.
En cas d'épisode hypoglycémique sévère ou prolongé, même contrôlé temporairement par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat, voire une hospitalisation, s'imposent.
Autres effets indésirables
Troubles gastro-intestinaux :
- douleurs abdominales, nausées, vomissements, dyspepsie, diarrhées et constipation ont été rapportés. Ils peuvent être évités ou minimisés si le gliclazide est pris au cours du petit déjeuner.
Les effets indésirables ci-dessous ont été plus rarement rapportés :
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : rash, prurit, urticaire, angioedème, érythème, éruptions maculopapulaires, réactions bulleuses (telles que le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique et affections auto-immunes bulleuses) et, exceptionnellement, syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (DRESS).
Affections hématologiques et du système lymphatique : les effets indésirables hématologiques sont rares. Ils peuvent inclure anémie, leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Affections hépatobiliaires : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatase alcaline), hépatite (cas isolés). Le traitement doit être interrompu en cas d'apparition d'un ictère cholestatique.
Ces symptômes disparaissent généralement à l'arrêt du traitement.
Affections oculaires : des troubles visuels transitoires dus aux variations de la glycémie peuvent survenir, notamment en début de traitement.
Effets de classe : Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effets indésirables suivants ont été observés : cas d'érythropénie, d'agranulocytose, d'anémie hémolytique, de pancytopénie, de vascularite allergique, d'hyponatrémie, d'élévation des enzymes hépatiques voire d'insuffisance hépatique (avec cholestase et ictère) et d'hépatite ont également été observés avec d'autres sulfamides hypoglycémiants ; ils ont régressé avec l'arrêt du traitement oudans des cas isolés, ils ont entraîné une insuffisance hépatique engageant le pronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
SURVEILLANCE du traitement :
- Taux d'hémoglobine glyquée (ou glycémie à jeun).
EXPLIQUER au patient et à sa famille les risques d'hypoglycémie, ses symptômes, son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent.
INFORMER le patient de l'importance du respect des recommandations diététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et du contrôle régulier de sa glycémie.
- Taux d'hémoglobine glyquée (ou glycémie à jeun).
EXPLIQUER au patient et à sa famille les risques d'hypoglycémie, ses symptômes, son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent.
INFORMER le patient de l'importance du respect des recommandations diététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et du contrôle régulier de sa glycémie.
ARRETER LE TRAITEMENT ET CONSULTER IMMEDIATEMENT LE
MEDECIN en cas de : - Fatigue, contusions apparaissant plus facilement que d'habitude,
fièvre, saignements de nez fréquents ou infections accrues, par exemple mal de
gorge et ulcères de la bouche. - Nausées, vomissements, perte d'appétit, démangeaisons, couleur jaune de la
peau et du blanc des yeux, urine de couleur foncée, selles légèrement
claires. - Boutons et taches violacées sur la peau, lésions
cutanées principalement sur les jambes, les fesses, ou le tronc ; cloques sur la
peau ; urticaire qui peut durer plus de 24h et plaies ouvertes avec tissus
nécrosés. - Réactions cutanées sévères avec de sévères cloques et
saignements des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez et des parties génitales,
ou rash, cloques, desquamation de la peau. - Réaction
cutanée rougeâtre en relief, température élevée, gonflement des glandes (par
exemple, au niveau des aisselles) et un sentiment général de ne pas se sentir
bien. - Gonflement du
visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer ou avaler. SURVEILLER régulièrement le taux de sucre dans le sang (et éventuellement dans l'urine) pendant le traitement. NE PAS PRENDRE de préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
SUIVRE le régime alimentaire conseillé, et avoir une activité physique.
EN CAS D'HYPOGLYCEMIE,
risque d'apparition de : maux de tête, faim intense, nausées, vomissements, lassitude, troubles du sommeil, agitation, agressivité, difficultés de
concentration, diminution de la vigilance et augmentation du temps de
réaction, dépression, confusion, troubles de la parole ou de la vision,
tremblements, troubles sensoriels, faiblesse musculaire, paralysie partielle, vertiges, sensation
d'impuissance ; transpiration, peau moite, anxiété, fréquence
cardiaque rapide ou irrégulière, tension artérielle élevée, forte
douleur subite dans la poitrine qui peut irradier dans les régions
avoisinantes.
Si le taux de sucre continue à
diminuer : confusion sévère (délire), convulsions, anomalies du
comportement (perte de maîtrise de soi), respiration superficielle et
fréquence cardiaque ralentie avec éventuellement perte de connaissance.
CONSOMMER IMMEDIATEMENT certaines formes de sucre, par exemple des morceaux de sucre (à avoir toujours sur soi),
du jus de fruit sucré ou du thé sucré. En l'absence d'amélioration
CONSULTER IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU L'HOPITAL LE PLUS PROCHE.
EN CAS D'HYPERGLYCEMIE,
risque d'apparition de : soif, besoin fréquent d'uriner, sécheresse
buccale, peau sèche et qui démange, infections cutanées et baisse de
performance. CONSULTER UN MEDECIN.
EVITER la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
PRUDENCE
en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (risque
d'hypoglycémie, spécialement en début de traitement).
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données (moins de 300 accouchements) concernant l'utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ; les données avec d'autres sulfamides hypoglycémiants sont limitées.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du gliclazide (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Par précaution, il est préférable d'éviter de prendre du gliclazide pendant la grossesse.
Le contrôle glycémique doit être obtenu avant la conception pour réduire le risque de malformations congénitales dues à un diabète mal équilibré.
Les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés pendant la grossesse ; l'insuline constitue alors le traitement de choix. Le relais d'un antidiabétique oral par l'insuline est recommandé lorsqu'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.
Allaitement
Il n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de ses métabolites dans le lait maternel. Compte tenu du risque d'hypoglycémie néonatale, le gliclazide est donc contre-indiqué chez la femme qui allaite. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
Fertilité
Aucun effet sur la fertilité ou sur la capacité de reproduction n'a été noté chez les rats mâles et femelles (voir rubrique Données de sécurité préclinique).
Les médicaments ci-dessous sont susceptibles de majorer le risque d'hypoglycémie :
Associations contre-indiquées
+ Miconazole (voie systémique, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées
+ Phénylbutazone (voie systémique)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants (déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination).
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire, sinon prévenir le patient en soulignant l'importance de l'autosurveillance. Si nécessaire, adapter la posologie pendant le traitement par anti-inflammatoire et après l'arrêt de celui-ci.
+ Alcool
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant entraîner l'apparition d'un coma hypoglycémique. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Du fait de la potentialisation de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas, des hypoglycémies peuvent survenir lors de l'administration concomitante de l'un des traitements suivants : + Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine, thiazolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, agonistes des récepteurs GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (captopril, énalapril), antagonistes des récepteurs -H2, IMAO, sulfonamides, clarithromycine et anti-inflammatoires non stéroïdiens, Fibrates et salicylates.
Les produits ci-dessous peuvent provoquer une augmentation de la glycémie :
Associations déconseillées
+ Danazol
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut pas être évitée, prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance du taux de glucose sanguin et urinaire. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après l'arrêt de celui-ci.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Chlorpromazine (neuroleptique)
A doses élevées (> 100 mg par jour de chlorpromazine), augmentation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après l'arrêt de celui-ci.
+ Glucocorticoïdes (voies systémique et locales : intra-articulaire, cutanée et formulations rectales) et tétracosactide
Elévation de la glycémie accompagnée parfois de cétose (diminution de la tolérance aux hydrates de carbone due aux glucocorticoïdes).
Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance glycémique, notamment en début de traitement. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les glucocorticoïdes et après l'arrêt de celui-ci.
+ Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie intraveineuse)
Elévation de la glycémie due aux effets bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance glycémique. Si nécessaire, passer à l'insuline.
+Préparations à base de Millepertuis (Hypericum perforatum)
L'exposition au gliclazide est diminuée par le Millepertuis (Hypericum perforatum), d'où l'importance de surveiller la glycémie.
Les produits suivants peuvent causer une dysglycémie :
Associations nécessitant des précautions d'emploi
+ Fluoroquinolones : dans le cas d'une utilisation concomitante de comprimés de gliclazide à libération modifiée avec une fluoroquinolone, le patient doit être prévenu du risque de dysglycémie et la surveillance de la glycémie doit être renforcée.
Associations à prendre en compte
+ Anticoagulants (par exemple warfarine)
Les sulfamides hypoglycémiants peuvent potentialiser l'effet anticoagulant en cas de traitement concomitant. Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut être nécessaire.
Posologie
La dose quotidienne de GLICLAZIDE VIATRIS peut varier de 1 demi à 2 comprimés par jour, soit 30 à 120 mg en une seule prise par voie orale au moment du petit déjeuner.
Il est recommandé d'avaler le(s) comprimé(s) sans les écraser ni les mâcher.
En cas d'oubli d'une dose, la dose du lendemain ne doit pas être augmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la posologie doit être adaptée en fonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie, HbA1C).
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour (la moitié d'un comprimé de GLICLAZIDE VIATRIS).
Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut être utilisée en traitement d'entretien.
Si la glycémie n'est pas suffisamment contrôlée, la posologie peut être augmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs, en respectant un intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier, sauf chez les patients pour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines de traitement. Dans ce cas, la dose peut être augmentée à la fin de la deuxième semaine de traitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Un comprimé de gliclazide 60 mg à libération modifiée est équivalent à deux comprimés de gliclazide 30 mg à libération modifiée.
La sécabilité de GLICLAZIDE VIATRIS permet d'assurer la flexibilité de la dose.
Relais du gliclazide 80 mg, comprimés (formulation à libération immédiate) par du gliclazide 60 mg, comprimé à libération modifiée
1 comprimé de gliclazide 80 mg est équivalent à 30 mg de la formulation à libération modifiée (soit un demi-comprimé de GLICLAZIDE VIATRIS). Par conséquent, le relais peut être effectué en surveillant étroitement l'évolution de la glycémie.
Relais d'un autre antidiabétique oral par du gliclazide 60 mg, comprimé à libération modifiée
GLICLAZIDE VIATRIS peut prendre le relais d'autres antidiabétiques oraux.
Dans ce cas, la posologie et la demi-vie de l'antidiabétique précédent doivent être prises en compte lors du relais par GLICLAZIDE VIATRIS.
Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant de préférence par une posologie de 30 mg. La posologie sera ensuite adaptée comme il est indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique du patient.
En cas de relais d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afin d'éviter un effet additif des deux produits qui pourrait entraîner une hypoglycémie. Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lors de l'instauration d'un traitement par GLICLAZIDE VIATRIS, c'est-à-dire de commencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la posologie par paliers successifs, en fonction de la réponse métabolique.
Association avec d'autres andidiabétiques oraux
GLICLAZIDE VIATRIS peut être associé aux biguanides, aux inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ou à l'insuline.
Chez les patients insuffisamment contrôlés avec du gliclazide 60 mg, comprimé à libération modifiée, un traitement concomitant par insuline peut être instauré sous stricte surveillance médicale.
Populations particulières
Patients âgés
GLICLAZIDE VIATRIS doit être administré selon le même schéma posologique que celui recommandé pour les patients de moins de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, le même schéma posologique que chez les patients ayant une fonction rénale normale pourra être utilisé, mais avec une surveillance attentive. Ces données ont été confirmées au cours des études cliniques.
Patients présentant un risque d'hypoglycémie
- états de dénutrition ou de malnutrition,
- pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisance antéhypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
- sevrage d'une corticothérapie prolongée et/ou à dose élevée,
- pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteinte carotidienne sévère, vasculopathie diffuse).
Il est recommandé de débuter le traitement à la dose minimale de 30 mg par jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de gliclazide, comprimé à libération modifiée n'ont pas été établies chez les enfants et les adolescents. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Voie orale.
Durée de conservation :
Plaquettes : 3 ans.
Précautions particulières de conservation :Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Sans objet.
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner une hypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de conscience ni signes neurologiques, doivent être corrigés par un apport glucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Le patient doit rester sous surveillance stricte jusqu'à ce que le médecin se soit assuré qu'il est hors de danger.
Des réactions hypoglycémiques sévères avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et elles constituent une urgence médicale nécessitant une hospitalisation immédiate.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide de 50 ml d'une solution glucosée concentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à une vitesse permettant de maintenir la glycémie au-dessus de 1 g/L. Une surveillance étroite du patient doit être instaurée et renforcée si nécessaire en fonction de son état.
La dialyse est inutile en raison de la forte liaison du gliclazide aux protéines.
Classe pharmacothérapeutique : médicaments réduisant la glycémie, autres que les insulines - sulfamides hypoglycémiants, dérivés de l'urée, code ATC : A10BB09.
Mécanisme d'action
Le gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral, possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui le différencie des autres composés apparentés.
Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de la sécrétion postprandiale d'insuline et de peptide C persiste après deux ans de traitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente des propriétés hémovasculaires
Effets pharmacodynamiques
Effets sur la libération d'insuline :
Chez les diabétiques de type 2, le gliclazide rétablit le pic précoce d'insulinosécrétion en réponse au glucose et augmente la deuxième phase de la sécrétion d'insuline. Une augmentation significative de la réponse insulinique est observée en réponse à un repas ou à une absorption de glucose.
Propriétés hémovasculaires :
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes qui pourraient être impliqués dans les complications du diabète :
- une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésion plaquettaires avec une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêta thromboglobuline, thromboxane B2).
- une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaire avec une augmentation de l'activité t-PA.
Absorption
Après administration orale, la concentration plasmatique augmente progressivement pendant les 6 premières heures pour atteindre un plateau entre la 6ème et la 12ème heure.
La variabilité intra-individuelle est faible.
Le gliclazide est complètement absorbé. Les aliments ne modifient pas la vitesse ou le taux d'absorption.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 95 %. Le volume de distribution est d'environ 30 litres.
Une prise unique quotidienne de gliclazide, comprimé à libération modifiée permet le maintien d'une concentration plasmatique efficace de gliclazide pendant 24 heures.
Biotransformation
Le gliclazide est métabolisé principalement au niveau hépatique. L'excrétion est essentiellement urinaire : moins de 1 % est retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a été détecté.
Élimination
La demi-vie d'élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité/non-linéarité
Jusqu'à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la dose administrée et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (ASC).
Populations particulières
Sujets âgés
Aucune modification cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques n'a été observée chez le sujet âgé.
Les comprimés à libération modifiée de gliclazide n'ont aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients devront être sensibilisés aux symptômes d'hypoglycémie faire preuve de prudence pour conduire des véhicules ou utiliser des machines, spécialement en début de traitement.
Les données précliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée et de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Il n'a pas été mené d'études de cancérogenèse à long terme. Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence dans les études chez l'animal, mais une diminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçu des doses 25 fois supérieures à la posologie maximale recommandée chez l'homme. La fertilité et la capacité de reproduction ne sont pas affectées après administration du gliclazide chez les animaux.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I
Comprimé à libération modifiée.
Comprimé blanc à blanc cassé, oblong biconvexe, gravé « M » à gauche de la barre de sécabilité sur une face du comprimé et gravé « GL » à gauche de la barre de sécabilité et « 60 » à droite de la barre de sécabilité sur l'autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVdC-Al) placées dans un étui en carton.
Chaque comprimé contient 60 mg de gliclazide.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.
GLICLAZIDE
VIATRIS 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée, boîte de 30
(34009 3013652 2) remplace GLICLAZIDE MYLAN PHARMA 60 mg, comprimé à
libération modifiée, boîte de 30 (34009 2691422 6) le 14/08/2024